Juste pour le plaisir...

posté le 20-01-2009 à 15:52:07

Parce que toute histoire a son commencement...

On m’appelle Louise. Enfin, pour être honnête on m’appelle pas souvent. Je sais, je devrais sortir un peu plus pour en avoir l’occasion. Mais pas envie. Dépressive? Eh, n’exagère pas non plus. Tu crois me connaître? Tu crois que tu sais tout ce que j’ai dans ma tête? Tu crois qu’on est pareil? Oh, si tu savais à quel point que non. Si tu savais tout ce que je pense. Mais tu n’a pas la moindre idée de tout ce qui se passe dans ma tête. Et si tu le savais, pense tu pouvoir le gérer? Pense tu être capable de lire tout ça? En as-tu la force et le courage?

 

Mais commençons par le commencement. Le début de l’enfer. C’était il y a 7 ans. 7 ans déjà que tout cet enrôlement à débuter. J’étais encore au collège; dans une espèce de petite bourgade française. On est quatre en fait. Quatre filles ayant toute la même envie; celle d’être aimé et d’être « la plus ». « La plus » belle, intelligente, populaire. Vous savez, comme une pom-pom girl dans ces séries américaines. Deux d’entre nous l’étaient. Deux d’entre nous avaient une chose que nous n’avions pas. L‘arrogance. Ou la cruauté. Appelez-ça comme vous voulez. Elles, elles étaient nos amies; nos meilleures amies. Nous étions un peu leurs ombres. Nous vivions un peu dans leurs ombres et ça nous dérangez pas; parce qu‘on les aimées. Et puis un jour, Dieu lui-même ne doit pas savoir pourquoi, les mensonges et la jalousie sont rentrés dans nos 4 petites vies. Et peu à peu, l’arrogance pris de l’importance. Jusqu’au 14 mai. A un mois de la fin de ces quatre longues années au collège. A un mois du brevet, à un mois de l’envol de chacune de nous vers d’autres lieux. C’était une lettre, brève et incompréhensible. Une manière très déplacée de dire aux ombres que les lumières n’avaient plus besoin d’elles. Une copie double pour être précise. On en avait chacune une. Je n’ai jamais su ce qu’il y avait d’écrit sur celle d’Ophélie. Je n’ai jamais voulu le savoir. En tout cas, 7 ans après; je me souviens de chaque mot écrit sur la mienne. C’était un peu comme une rupture de pacte avec le Diable...

 


Commentaires

 

1. kunrik  le 20-01-2009 à 17:47:29  (site)

bonjour,j'ai vu que c'est un nouveau blog,je viens et j'aime bien ce que je lis,alors je reviendrai lire la suite.amicalement...

 
 
 
posté le 20-01-2009 à 15:54:10

Et puis, au fond ce n'est pas si mal...non?

Evidemment, doutez-vous que si même le Diable veut plus de vous; c’est pas simple à gérer et assez humiliant aussi. Bref, revenons sur cette lettre. Pour elles, j’étais devenue leurs copies conformes. Prenant la même écriture qu’elles, achetant la même brosse à dent ( oui, oui, je vous jure que c’est vrai!), achetant un « baggy » et des strings! Comprenez-donc ma surprise. Je suis restée bouche bée. Hallucinant. Je ne savais même pas que c’était possible. Toutes ces conneries écrites ont pourtant sonné un tournant dans ma vie. Et je vous garantit que c’est un virage que j’aurai souhaité ne jamais prendre à l’époque. A partir de ce jour, j’ai décidé de changer. Que ma vie était MA vie. Et plus l’a leurs. Que je devais évoluer. Que vivre dans leurs ombres m’avaient amené à ne plus croire en moi et à ne plus oser être moi-même. Alors j’ai changé. Evoluée, plus précisément. J’ai osé dire non quand il le fallait, j’ai pris le temps de connaître les gens avant de leurs octroyer ma confiance et j’ai pris le temps de me découvrir la vie à travers mes yeux et plus ceux de quiconque voulant me l’expliquer. J’ai aussi trouvé ce jour-là, la chose la plus précieuse au monde. L’amitié et la sincérité. Enfin, ça c’était chez une personne en particulier. Elle a su me guider et me rassurer comme personne ne saura jamais le faire aussi bien. C’est fou ce qu’elle m’énerve mais c’est fou ce que je l’aime. Détrompez vous, c’est juste une fille. Et en réalité, c’est pas juste une fille mais Léa.

 

Cette fin d’année scolaire sonnait aussi le début de notre dévergondage et ma débauche. Un concert était donné, un peu reggae, tenue vestimentaire à la « hippie baba-cool ». Et dans cette ambiance si nouvelle pour nous, une autre chose arriva. Quelque chose qui pris au fil du temps, une ampleur improbable. Drogues et alcools. On avait déjà bu, mais là c’est la première fois qu’autant d’alcools était à notre portée et que l’envie d’en boire à n’en plus pouvoir nous submergées. Mélanges d’alcools forts et de cannabis.

On a décidé de finir la soirée en boîte. Et là sans doute pour impressionner je ne sais qui, j’ai fini par beaucoup boire. Vraiment beaucoup. Au point que je ne me suis pas aperçu que cette femme dans la discothèque venant me chercher et m’emmenant dans la voiture, dans laquelle je n’ai pas arrêté de vomir; était à mon plus grand malheur ma tante. C’est elle qui s’occupe de moi, depuis la mort de mes parents. Elle et son mari. Georgina et Robert. Ils sont gentils mais pas très commode!

Le lendemain fut très difficile. Tant par mon mal de tête que par le visage de Georgina; dépitée et tellement déçue. Je me suis dit que ce n’était rien. A prés tout, je suis jeune. Et c’est ce que les jeunes font, non? C’est juste une fête à prés tout. Pourquoi en faire un drame? Je suis là, vivante, saine et heureuse; c’était l’essentiel pour moi. Mais saine, je ne savais pas encore que ça n’allait pas durer.

 


Commentaires

 

1. caerve-aux-gifs  le 20-01-2009 à 16:10:13  (site)

Toc toc il y a quelqu'un ???
Excusez moi du dérrangement
si vous désirez des gifs ,fond écran ou autre
alors venez vite dans ma caverne
et servez vous mes amis
amitié gégé

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2. tendremamie  le 20-01-2009 à 18:28:48  (site)

je viens te faire un coucou tout doucement dans ton univers . Ta tante a tout simplement été décue de ton comportement, c'est pour cela qu'elle fait la bougie. C'est à toi de lui faire voir ce que tu es capable de faire, même si un jour pour faire comme les copines,la drogue et l'alcool, maintenant que tu sais ce que cela fait, ne seront pas des éléments de ta vie... je suis une Mamie, j'ai des petits enfants de ton âge , j'ai eu 6 enfants , sais que cette période de l'adolescence est un moment diffiçil à vivre des 2 côté Parents et Enfants. SI TU LE VEUX JE REVIENDRAI DANS TON UNIVERS VIRTUEL ! JE TE DEPOSE UN WAGON DE BISOUS POUR TE DONNER DE LA FORCE.
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3. angelraider  le 20-01-2009 à 19:41:00  (site)

kiikou vrement bien ton bloOg, passe voiir le mien & lache un com's,je te souaite une bonne soiréé biisOuX

 
 
 
posté le 20-01-2009 à 19:19:04

J'aurai préféré ne jamais y être aller...

L’été est passée comme il avait commencé; sous le signe de l’alcool et aussi nous avions commencé la cigarette. Vicieuse, nicotine. Et puis, il a bien fallu un jour que Septembre revienne. Qui dit septembre, dit nouveau lycée ultra catholique et internat. Ce qui me semblait cool à l’époque, c’est que j’allais être au lycée avec Léa. Et que l’internat m’apporterai ma petite dose d’indépendance et de liberté. Douce erreur, ma Louise. Plus que deux jours avant que tout ça ne commence. Mais avant cela, Georgina veut que j’aille rendre visiter à Charles; mon oncle; son frère. Il est malade. Cancer généralisé. Depuis 3 mois déjà, c’est un légume. Il bouge à peine la tête. Et chaque jour, sa femme espère que Dieu va enfin le libérer de cette douleur. Lente agonie qui le dévore peu à peu de l’intérieur. J’ai été très troublé de le voir. C’était il y a 7 ans et je m’en souviens comme si c’était hier. Pourtant j’ai pas réussi à arrêter ce qu’il l’a tué : la nicotine. Même si de le voir, fut comme un couteau en plein cœur. C’était tellement triste. Tellement douloureux de le voir comme ça. Tellement horrible de voir qu’on peut laisser agoniser les gens sans pouvoir rien faire. Non, la morphine qu’on lui donne ne guérit pas tout. La morphine ne guérit pas ces proches qu’ils l’ont vu; la morphine ne guérit pas les jours entiers où sa femme la veillait. Non, la morphine n’apaise pas notre douleur. Non, la morphine n’apaise l’espoir de le voir être libérer par la mort. Non, la morphine ne pas fait oublier en 7 ans, une seule fois, à chaque fois que j’allume une cigarette; son corps inerte et ses grands yeux verts ouverts fixant le plafond. Pourtant, j’ai continué à fumer. Peut-être parce que j’avais perdu espoir. Et sa mort annonça une année charnière où j’ai fait le plus mauvais choix de mon existence. Le plus mauvais et peut-être le meilleur à la fois.

 


Commentaires

 

1. zac51000  le 20-01-2009 à 20:04:47  (site)

bonsoir je passe pour te souhaiter une bonne soiree
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